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Des dizaines d’employés de Costco brisent le silence concernant ce qu’ils doivent vous faire subir
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Des dizaines d’employés de Costco brisent le silence concernant ce qu’ils doivent vous faire subir

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Des employés de Costco ont raconté à La Presse des pressions continuelles qu'ils subissent de la part de leur patron. 

La chaîne avait déjà fait parler d'elle dans les pages du quotidien montréalais après que des clients eurent dénoncé les méthodes de Costco pour forcer certains clients à payer un abonnement plus cher pour la carte « exécutive » et de s'inscrire au renouvellement automatique. 

Des dizaines d'employés de la chaîne ont écrit à la journaliste Marie-Ève Fournier comme quoi Costco était une « entreprise obsédée par ses statistiques de vente de cartes de membre ».

« Obsession, le mot est faible ! C’est ce qui fait rouler la compagnie. Sans cartes de membre, il n’y a pas de Costco. C’est la priorité numéro un », a témoigné un employé à La Presse.

D'ailleurs, si les résultats n'étaient pas au rendez-vous, les employés seraient questionnés par leur patron et se feraient exiger un « plan » pour améliorer leur performance dans les prochaines heures. 

« Ils font ça pour chaque statistique que tu n’atteins pas. Si ça fait une demi-heure que les statistiques n’ont pas bougé, ils appellent avec le walkie-talkie pour savoir quel est le plan. Et là, tu dois le dire. Mais qu’est-ce que tu veux que je dise ? Il n’y en a pas, de plan ! », a ajouté un employé de Costco à La Presse. 

Questionné par La Presse, le vice-président principal responsable des entrepôts de l’est du Canada de Costco, Marc-André Bally, confirme qu'il y a des cibles à atteindre, mais affirme qu'il « n'y a pas de pression intense. Personne ne travaille sous pression chez Costco. Dans aucun cas Costco ne demande à ses employés d’être insistants. Quand c’est non, c’est non ».

D'ailleurs, une compétition aurait été mise sur pied entre les entrepôts de la chaîne. « On se fait dire : “Je ne peux pas croire qu’en une heure, tu n’as pas été capable de convertir plus de monde.” Et là, tu te sens comme de la marde, raconte une employée de longue date. Même si ce n’est pas une entreprise qui congédie. On est tous misérables », dénonce une employée, en entrevue avec La Presse.

Lisez toute l'enquête de La Presse en cliquant sur le lien ci-dessous :

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Source: La Presse